L'étiquetage

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Le nom commercial

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Ici le nom de la marque est « Le lait des vaches ». Ces noms sont choisis par l’entreprise propriétaire de la marque et déposés à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle).

Avec 3.2 milliards de litres de lait conditionnées en 2014, la France est le second fabricant européen.

Dénomination de vente

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C’est le nom légal du produit, à ne pas confondre avec le nom de la marque. Il permet à l’acheteur de savoir ce qu’il choisit. La réglementation prévoit pour le lait deux critères : le taux de matière grasse et le procédé utilisé pour allonger sa durée de conservation.

  • Lait demi-écrémé signifie que ce lait contient 1.5 % de matière grasse. Pour faciliter le repérage visuel, une dominante bleue est associée au lait demi-écrémé, quelle que soit sa marque. Il existe deux autres catégories de lait : entier (3.5% de MG, dominante rouge) et écrémé (<0.5% de MG, dominante verte).
  • Lait stérilisé UHT indique que les germes ont été détruits par le procédé de stérilisation à haute température. Les autres procédés de conservation du lait sont  la pasteurisation et la microfiltration.

Une allégation nutritionnelle

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Ce type de mention est qualifié d’allégation nutritionnelle. Il s’agit d’une information facultative que le fabricant peut apporter sur l’emballage si le produit possède une propriété nutritionnelle que le fabricant souhaite mettre en avant. Ces mentions répondent à des règles européennes très précises autant sur les quantités minimales que le produit doit avoir pour pouvoir mettre en avant la propriété en question que sur les règles à suivre en matière d’étiquetage. 

Une indication sur l’origine du produit

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Ce type de mention n’est pas obligatoire dans le secteur laitier (contrairement à celui de la viande par exemple). Si un opérateur souhaite mettre en avant l’origine des ingrédients ou de la fabrication, il peut le faire de façon volontaire. Cette mention est de plus en plus présente sur les emballages de lait. Le logo "lait collecté et conditionné en France" est une initiative collective des industriels du secteur pour utiliser autant que possible le même logo afin de faciliter l’accès à l’information. 

Le logo IPLC

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Il est généralement positionné sur la tranche de l’emballage. La présence de l’adresse du site internet sur le côté permet au consommateur d’en savoir plus sur la garantie IPLC. 

Valeurs nutritionnelles

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L’étiquetage nutritionnel (généralement sous forme de tableau avec l’indication chiffrée de la quantité en plusieurs composantes nutritionnelles) n’est pas obligatoire pour l’instant. Il le sera par contre en décembre 2016 ! Dans le secteur du lait, il est déjà très répandu. Si un opérateur souhaite le mettre, il doit respecter certaines règles sur les critères à faire figurer et sur la manière de les présenter.

Condition d’utilisation

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Ces informations permettent au consommateur de connaître les conditions de conservation lorsque le produit n’est pas encore ouvert puis lorsqu’il est ouvert.

Identification de la raison sociale

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L’indication du nom ou de la raison sociale, ainsi que de l’adresse du responsable de la marque – celle de l’industriel laitier ou celle du distributeur quand il s’agit d’une marque de distributeur – sont obligatoires.

A ces mentions obligatoires est parfois associé, sous l’intitulé "Service Consommateurs", un service supplémentaire offert au consommateur désirant obtenir des informations ou faire une réclamation. Tout ce qui facilite l’accès du consommateur à l’information est autorisé par la loi.

Une information sur le tri de l’emballage

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Cette information n’est pas obligatoire mais de plus en plus répandue. Toutes les briques et bouteilles de lait peuvent être recyclées. Ces emballages sont donc à mettre dans la poubelle spéciale tri.

 

Le code à barres

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Le code à barres traduit le système EAN (European Article Number), système européen de la codification des biens de consommation courante.

Créé à l’origine pour faciliter la gestion des mouvements de stocks, il permet la lecture automatique aux caisses du point de vente. Mais, plus en amont, il constitue aussi un élément essentiel de la traçabilité, c’est-à-dire la possibilité de retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation d’un produit grâce à des identifications enregistrées.

Couplé avec un logiciel et des lecteurs, le code à barres sert à suivre le circuit du produit depuis la sortie d’usine jusqu’aux magasins. Figurant à la fois sur l’emballage et sur les bons de livraison, il permet de savoir que tel colis a transité par tel transporteur, est parvenu à tel dépôt, a été livré à tel point de vente et à quelles dates.

 

Date limite

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Dans le cas d’un lait stérilisé UHT,  il s’agit d’une date de durabilité minimale*. Jusqu’à la date indiquée, le fabriquant garantie que ce lait conservera toutes ses qualités, organoleptiques notamment. Cette date s’applique aux produits stabilisés comme les laits stérilisés UHT.

Traduite par la mention « à consommer de préférence avant le… », cette date peut être accompagnée du conseil (non obligatoire) : « Après ouverture, à conserver au froid en dessous de + 6°C, et à consommer rapidement ».

Cette date de durabilité minimale est à distinguer de la date limite de consommation (DLC) qui s’applique aux denrées rapidement périssables, comme le lait pasteurisé.

*Anciennement DLUO (Date limite d’utilisation optimale)

 

Marque d’identification

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L’estampille de salubrité atteste que l’établissement d’où provient le produit répond aux normes de salubrité et d’hygiène. Cet agrément est attribué par les services vétérinaires de la région ou du département et peut être retiré par le Préfet si l’établissement vient à manquer aux conditions requises par le code de sécurité publique.

64-348 est le numéro INSEE de la commune où se situe la laiterie qui a stérilisé et conditionné le lait, suivi de 100, numéro de l’établissement dans cette commune. CE indique que le produit est conforme aux directives européennes le concernant.

Cette marque est inscrite dans un ovale et fait apparaître le nom du pays sous forme abrégée ici FR (Exemples : FR / France ; DE / Allemagne ;…).

On peut donc toujours savoir où a été conditionné le lait qu’on achète !

 

Numéro de lot de fabrication

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Le numéro de lot de fabrication, interne au fabricant et apposé sous sa responsabilité, permet d’identifier la brique de lait.

15 243 H 12456 Y: code d’identification propre à la chaîne de fabrication.
12h34 : heure du conditionnement.

Ce code se présente sous la forme d’une succession de lettres et de chiffres, et sa structure varie selon les lots.

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